Histoire

La Mure-Argens est constituée de deux communes “associées” depuis seulement le 1er janvier 1974

Les communes de LA MURE et d’ARGENS seront réunies en une seule commune sous la forme d’une fusion comportant la création de la commune associée d’ARGENS

La nouvelle commune ainsi formée prendra le nom de LA MURE-ARGENS et aura son chef-lieu fixé dans l’ancienne commune de LA MURE.
L’ancienne commune d’ARGENS, érigée en commune associée, conservera son nom.

Elle bénéficiera de plein droit des dispositions prévues par l’article 9 de la loi du 16 juillet 1971 et à ce titre : le Maire d’Argens deviendra Maire délégué de la commune associée d’Argens.

Baptisée par les moines de Saint-Victor de Marseille, qui y fondèrent une abbaye au XIè siècle, la Mure se prononce   Mura en latin (l’abbé feraud l’indique dans la Biographie de nos Communes… En 1844 !). Le village, qui comptait 250 habitants en 1278, dépendait de la Baronnie de Moriez. Il fut détruit par Raymond de Turenne en 1389, et reconstruit au même emplacement. Propriété des Comtes de Provence en 1480, la Mure fut ensuite rattachée à la famille de Bourguignon-Busson.

Entre Issole et Verdon, la montagne de Maurel occupe l’essentiel de l’espace communal. Elle est cédée en 1050 par Adalbert de Castellane à l’abbaye St Victor de Marseille et, dès 1375, Jacques de Vauclause, coseigneur de La Mure, y fait acheminer les troupeaux de Basse Provence, première manifestation de la grande transhumance.

Le pastoralisme intensif pratiqué par les villageois favorise l’érosion des sols. Dès la fin du XXème siècle, de vastes surfaces seront acquises par l’Etat et reboisées pour en fixer le sol.

Argens

Le village d’Argens, l’un des plus anciens de Haute Provence, est niché à 1350 mètres d’altitude entre la montagne de Maurel et celle de Cordoeil; à 13 km au nord de St André les Alpes, 29 km de Castellane et 51 km de Digne; on y accède par une petite route qui grimpe sur 4 km 500 à partir de la rive du Verdon.
Le village fut détruit par les Wisigoths vers l’an 588 et reconstruit sur son emplacement actuel. Bien campé sur son éperon rocheux, il était également protégé au nord par des remparts qui ont totalement disparu Vers 1940, des vestiges des soubassements de ces remparts étaient encore visibles dans le haut d’Argens; ils ont été progressivement enfouis sous des déblais.

En 1664 le Seigneur De Surle décida la construction de la nouvelle église et chaque habitant, comme les fourmis d’une fourmilière, concoururent à sa construction. Mais faute de moyens, la toiture ne fut achevée qu’en 1686 soit 22 ans plus tard. Par testament de 1702, le Seigneur De Surle légua à la communauté d’Argens un capital de 500 livres ” dont les intérêts devraient être employés à marier de pauvres filles et à défaut être distribués aux plus pauvres habitants après l’avis et agrément « du sieur vicaire et des consuls ».
Les habitants d’Argens sont appelés quelquefois Argensois ou bien Argentais et plus souvent Argentins.

Du bleu des lavandes

Le souvenir du bleu des lavandes de La Mure ou d’Argens est largement ancré dans les mémoires. Elles y étaient cultivées, cueillies et, jusque vers 1965, leur distillation rythmait la vie et les rues de La Mure.

“Bleu d’Argens” renoue avec cette tradition en distillant la lavande fine produite sur place et en œuvrant à la promotion de ses vertus.

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